A Déborah.

                     

Octobre 2006, le chien Bebop à bouffé une des propositions de contrat et bizarrement,  il ne l’a pas trouvé à son goût !

                                                                                 Ou :

                  Le parcours d’un CD…….. intime !                      T.O.M.

 

Blabla sur le concept.

 

Pourquoi, à un moment de sa vie , l’homo-sapiens-sapiens-musicalus se livre-t-il et se met-il à nous raconter son histoire.

A-t-on besoin de savoir que cet album est le résultat d’une famille, que la petite Déborah, à la pompe, accompagne

son papa, et que le fiston Tom (on dirait le titre de l’album ?) en a fait l’illustration. Récapitulons, si on a compris,

du sang pour sang (pour ne pas plagier) LARTILLEUX, enregistré dans le studio « La Verdine »,

(on jurerait que leur maison s’appelle comme ça) produit par l’association LATCHO DROM 51 (loi 1901 à but

commercial), masterisé et finalisé (obligatoire pour le pressage industriel du CD) dans le studio-recording de

Fred ROCHETTE (super guitariste de Hard Rock, avec une super feuille d’ingé-son).

Bon ça c’est pour le coté émotion (sniff !!!)

Mais le contenu ? Pourquoi des reprises de la POP music sur ce CD avec des compos en passant par un titre

de Django et avec en finish un morceau classique ? Et ben ! pourquoi pas !

La construction, la mutation ou encore l’évolution d’un musicien sont étroitement liées avec sa vie et les

rencontres qui peuvent paraître improbables, mais qui se font et fusionnent en fin de compte joyeusement.

Faire du bal ou des concerts de funk de hard rock, ou encore de jazz moderne ça forme un tout jeune « grateux ».

C’est comme ça que le métier rentre. Toutefois le coté viscéral, c’est  le Manouche. Mais, on oublie pas une période

de sa vie et, quand dans les fêtes de famille ou entre amis, vient l’heure du SHOW, « Still loving you »

sonne manouche !!! et que ça swing !!!

 

Blabla sur la sortie du CD.

 

Alors là, c’est pas piqué des hannetons ! Mais quelle est cette époque, où tout est compliqué à l’extrême !

il y a quelques années, en auto-production, avoir un simple contrat de licence pour une distribution dans les bacs,

c‘était facile. Maintenant, dans l’ère de la toile (le Web), Dame Arachnide nous la tisse version free.

Ce qui a pour conséquence, d’amener les maisons de production et de distribution à revoir leurs propositions.

Certaines grosses boites, moyennant une rémunération honnête, vous rachètent vos bandes (finie la paternité

de l’album), vos droits voisins (finie la paternité de l’interprétation) inclus aussi ceux des musiciens qui vous

accompagnent. En contrepartie, des royalties entre 8 et 10 % du prix éditeur  vous sont versées.

Concernant  la durée d’exploitation du CD dans les bacs, elle est fixée par l’éditeur (on peut négocier)

pour une période plus ou moins longue (car stock physique trop coûteux), et quant à l’exploitation du CD dans

le site Web de l’éditeur, elle vous propulse dans le monde entier. Très alléchant.

D’autres boites, toujours en vous rachetant tous vos droits, vous proposent une distribution exclusive sur le Web.

D’autres encore, vous proposent simplement de mettre en ligne votre musique moyennant un partage du prix

du téléchargement (50/50).

 

Au jour d’aujourd’hui, Le cd T.O.M. (toujours origine manouche) n’a toujours pas de distribution malgré

de belles propositions, et une demande grandissante du public. Dilemme.

Faut-il renoncer à tous ses droits pour être écouter ?

Penser qu’une fois passée la durée d’exploitation dans les bacs et sur le Web, le cd sera définitivement

introuvable !!!

Se dire qu’on ne pourra pas réutiliser une version de l’ album sans l’aval d’un éditeur !!!

Peut-on, actuellement, se passer d’une distribution dans les bacs ?  N’est ce pas trop tôt ?

La liberté ne vaut-elle pas que l’on renonce au doux parfum de la pomme ?

Tout cela  mérite quand même une bonne et longue réflexion.

 

A suivre ….

 

 

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